Shura Baskerville

Shura Baskerville

Explique moi ton caractère :

Je suis un garçon assez.. timide... ou mystérieux, cela dépend de votre vision des choses. Loin d'être ténébreux, je suis juste de nature peu bavarde, c'est tout. J'ai tendance à me montrer sympathique, assez ouvert aux autres, et plutôt calme, mais sous ses traits d'ange se cache un garçon passionné qui peut exploser quand on s'acharne sur lui. Je supporte assez mal les remarques en rapports avec les richesses incroyables de ma famille. J'ai déjà montré par le passé que si on faisait allusion à ça pour se montrer méchant, je pouvais devenir agressif. Mais en général, je suis un élève studieux sur qui on peut compter. Le genre de gars avec qui les autres sont en confiance quoi.

Raconte moi ton histoire :

J'ai vu le jour dans le pays d'origine de mon père: la Russie. Dès ma naissance, l'avenir me tendait les bras, et ce, grâce au fait que mon père était un riche ambassadeur qui avait hérité d'une des plus grandes familles de l'aristocratie Russe, et ma mère une journaliste Française mondialement réputée pour des caméras cachées où elle aurait démasquer des meurtriers. J'avais deux frères. L'aîné était turbulent et déshérité. Il préférait la compagnie des racailles à celle des bancs des grandes universités. Le deuxième était un fils à papa encore plus studieux que moi. Adoré par les adultes, mais martyrisé par les autres écoliers.
Mon père nous emmena aux quatre coins du monde, pour des missions diplomatiques, ce qui me permit d'apprendre à parler couramment près de huit langues. Mais notre mère voyageant aussi, le couple, bien vite, se déchira. Mon père trompa ma mère avec de nombreuses femmes pour des histoires d'un soir, qui ne duraient jamais. Mais celle-ci avait tendance à ne pas vouloir être dérangées par des enfants, et elles nous maltraitèrent. Au bout de deux ans, mes nerfs étaient à bout.
21 Décembre 2012. Arthur Baskerville eut une aventure avec Lisa Reimsky, une autre Russe qu'il connaissait depuis longtemps. Toute la soirée, je fus confiné dans ma chambre, ruminant de sombre pensées. Quand mon père s'effondra sous l'alcool, mon plus jeune frère me permit d'en sortir. Je commençais alors à me diriger vers un couloir quand je croisai la femme, en robe de chambre Ou plutôt, dans la robe de chambre de ma mère. Apparemment, elle était complètement bourrée, et lorsque je la croisai, je lui dis d'un ton sombre:
-Vous n'avez pas le droit, c'est à maman...
-M'en fous... Dégage microbe!
Mais mon regard se fit insistant, et elle me gifla. Un claquement sourd retentit, et la rage me consuma. Elle n'aurait pas du ajouter:
-Dégage j'te dis! J'm'en fous de ta chienne de mère moi!
Dans un geste instinctif, ma main se leva, s'ouvrit, et mes doigts se tendirent en direction de la femme. Je ne savais pas pourquoi je le faisais, cela me parut stupide. Mais la femme commença à suffoquer, comme si une force invisible compressait sa gorge. Je ne compris pas à temps ce que je faisais, et au bout de deux minutes, la femme s'écroula, morte. Je tombai à genoux, totalement vidé.

Mon père ne se remit jamais de cet incident. Il fuya la Russie et repartit en France. Comme mon frère aîné, il me renia, et m'envoya dans un lycée spécial, pour les gens comme moi... Les gens qui ne sont pas normaux.